La commune de Bort Les Orgues située en Corrèze est composé de 3 209 habitants en 2012 dont voici un petit descriptif de la commune
Situation par rapport au département de la Corrèze :
Les blasons succéssifs de la commune :
Le blason actuel de la ville
les anciens blasons :
D’or, au sautoir denché de gueules. Malte-Brun, la France illustrée (1882): D’azur, à trois bandes ondées d’or. Rapportées également par Malte-Brun:
Le site web de la commune :
http://www.bort-les-orgues.com/
Histoire de la commune :
La commune s’appelait Bort et a pris le nom de Bort-les-Orgues en 1919. À l’époque de Jules César, la région était peuplée par la tribu des Lémovices, dont l’appellation est à l’origine des noms Limousin et Limoges. Après avoir été sous le contrôle des Wisigoths, le Limousin est récupéré par les rois francs au VIIe siècle. Au XIIe siècle, le Limousin passe brièvement sous la domination des anglais. La région Limousin est officiellement créée en 1972.
À l’Auvergne, Bort emprunte ses magnifiques paysages. La ville se place sur un sillon houiller datant de l’ère primaire. À 860 m d’altitude, sur deux kilomètres de longueur et 80 mètres de hauteur, les Orgues d’âge incertain issues d’une coulée de phonolite venant du Cantal dominent majestueusement la ville blottie à leur pied (430 m).
Le regard embrasse un vaste panorama : l’imposant massif du Sancy ( photo ci-dessous ), la masse gigantesque du Cantal, le plateau de l’ Artense ou « pays des pierres », les splendides vallées glaciaires au fond large et plat, aux versants abrupts.
La devise de Bort est : « Extremis finibus Lemovicensium et Arvernorum » (aux confins des territoires limousin et arverne). Les Romains, vainqueurs des Gaulois, construisirent une voie entre Clermont et Limoges qui passait par Bort.
L’ordre chrétien se substitua à l’ordre romain et laissa le long de la Dordogne un chapelet de superbes églises romanes. Les Bénédictions créèrent un prieuré au Xe siècle. Le plus connu d’entre eux, Pierre de Balzac (fin XVe siècle), accrut l’église de Bort, fit construire un pont sur la Dordogne et mit en place une horloge. Aussi, l’église de Bort, édifiée entre le XIIe et le XVe siècle, associe-t-elle les styles roman et gothique.
Elle est placée sous le double patronage de Saint Germain, patriarche de Constantinople, et de Saint-Remède, évêque de Gap. Les reliques de ces deux prélats auraient été ramenées de Constantinople lors de la IVe Croisade (1204). Parmi les Croisés figuraient sans doute deux chevaliers de l’illustre famille de Bort/Lestrange qui, en 1370, abandonna son château de Ribevrolle pour celui de Pierrefitte.
Bort s’émancipa tardivement de la tutelle de ses prieurs : les institutions consulaires s’installèrent seulement à la fin du Moyen Âge. Les habitants obtinrent de Charles VII le droit de construire des fortifications, ce qui fut entrepris en 1438. Avec la paix revenue, les activités reprirent ; des châteaux se bâtirent, comme celui de Pierrefitte à l’allure encore médiévale, et celui de Val, annonçant la Renaissance.
Les guerres de religion ensanglantèrent la région au XVIe siècle ; Bort reçut la visite des Huguenots et paya sans doute une rançon pour éviter le pillage (1569).
Bort, rattachée au diocèse de Limoges jusqu’en 1801, profita des libéralités de l’intendant Turgot pour être reliée directement par la route à la capitale du Limousin (fin XVIIIe siècle).
À cette époque, les marchés prospérèrent. Traditionnellement ville commerciale, Bort se métamorphosa en ville manufacturière au XIXe siècle. Certes l’activité de production n’était pas nouvelle. Dès le XIVe siècle, les sabotiers profitèrent de l’abondance des forêts pour fabriquer des galoches.
Au XVIIIe siècle, les pays viticoles, grands consommateurs de fûts et barriques, se ravitaillaient en bois de Haute Corrèze ; la Dordogne véhiculait de nombreux trains de bûches. Trois activités surtout occupèrent une main d’œuvre abondante : la chapellerie (l’entreprise des frères Mègemond employait 400 personnes vers 1890), le moulinage de la soie à la Cascade (700 femmes y travaillaient à la fin du Second Empire) et le cuir. Pendant des siècles, les petits tanneurs bortois trempèrent leurs peaux dans la Dordogne. Ils furent ensuite les victimes de la concentration industrielle qui assura l’essor des Tanneries de Bort au XXe siècle.
En 1932, une maroquinerie, la S.O.C.O., acheva de faire de Bort » une cité du cuir « . Une entreprise de confection textile, implantée dans les années 1970, offrit aussi de nombreux emplois jusqu’à ces dernières années (le groupe Bidermann possédait un site de production sur la commune). Ce travail industriel florissant assura une augmentation de la population bortoise qui s’installa le long des grands axes de communication (quartier de la gare, par exemple).
Un important effort a été mené à la fin du XXe siècle, pour développer autour de la retenue un pôle touristique (camping, gites, piscine, embarcadères), en relation avec la commune de Lanobre dans le Cantal, dont la population et l’activité se sont accrues en raison de sa proximité avec Bort.
Au début de ce XXIe siècle, Bort n’a pas trouvé de relais d’activité économique qui soit suffisant pour faire face à sa désindustrialisation.
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