La commune de Laroche-Près-Feyt située en Corrèze est composé de 77 habitants en 2012 dont voici un petit descriptif de la commune
Situation par rapport au département de la Corrèze :
Le blason de la commune :
Histoire de la commune :
Le territoire de la commune a été peuplé dès la préhistoire comme l’attestent la présence d’un tumulus, d’un cromlech et surtout du dolmen de Montdairs. Au Moyen-Âge,elle dépendait du prieuré de Port-Royal .
En 1484, le prieuré de Laroche faisait partie de l’archiprêtrè de Chirouze; la paroisse dépend aujourd’hui du doyenné d’Eygurande.
Avant 1789, la commune était en Limousin et dépendait du duché de Ventadour.
L’ancienne église de Laroche était construite dans une gorge profonde au confluent de la Ramade et de la Miouzette, elle avait 20m de long sur 6m de large et était entourée par le cimetière.
Un amas considérable de moellons indique encore son emplacement. C’est elle qui a donné son nom à la commune.
On ne peut parler de la commune sans évoquer l’ inventeur de le calligraphie, l’ abbé Jean- Hippolyte Michon :
Né le 21 novembre 1806 à Laroche-près-Feyt en Corrèze, Jean-Hippolyte Michon effectue ses études secondaires à Angoulême où il se fait remarquer pour sa curiosité et sa ferveur religieuse. Il se rend à Paris et entre au séminaire à Saint-Sulpice en 1830. Il devient prêtre et s’intéresse à la botanique, à l’histoire et à l’archéologie.
Château de Montausier à Baignes (Charente) que JH. Michon a construit et où il a vécu.
En 1844, il est l’un des membres fondateurs de la Société Archéologique et Historique de la Charente. Il s’intéresse particulièrement au site antique romain de Cassinomagus à Chassenon en Charente. Il écrit en 1844 la Statistique monumentale de la Charente publié en 1849, inventaire détaillé des monuments anciens de Charente qui fait encore référence aujourd’hui.
Il manifeste un goût pour l’enseignement mais doit faire face aux critiques de ses pairs qui perçoivent chez lui une certaine tendance à la subversion. Il abandonne alors le ministère paroissial en 1848 pour devenir prêtre libre. Il occupe le poste de directeur d’un collège où il fait la connaissance de l’abbé Flandrin. Ce dernier prétend qu’il y a moyen de déceler les traits de personnalité des élèves à partir de leur écriture. Alors qu’il décide de s’intéresser à cette découverte, il mène en parallèle un combat militant pour l’église gallicane. Il publie de nombreux ouvrages engagés contre l’ultramontanisme qui – bien qu’anonymes – provoquent la désapprobation de son confrères. Ses postes sont successivement supprimés et Michon vit alors de la solidarité des pauvres qu’il avait aidés antérieurement. Désargenté et démuni, il consacre alors du temps à cette méthode que l’abbé Flandrin lui avait transmise. Il rassemble de nombreuses écritures et tente d’y déceler les indices de franchise, de générosité, d’avarice, etc.
En 1860, il publie alors un premier Journal des autographes qui suscite un intérêt croissant avec les autres numéros. Certains journaux importants publient ses analyses d’écritures. Michon répertorie une série de caractéristiques graphiques qu’il intègre dans un système. Il fait alors la connaissance d’Adolphe Desbarolles, adepte de la chirogrammatomancie inventée par Adolf Henzé en 1863. Les deux hommes constatent leur intérêt commun pour l’écriture et décident de publier un ouvrage consacré à ce thème. La rédaction sera difficile, les deux auteurs rencontrant des divergences importantes. Desbarolles postule notamment l’existence d’une force transcendantale qu’il nomme électricité s’exprimant dans l’écriture.
Michon limite l’intervention de son coauteur à l’écriture de la préface. Les mystères de l’écriture paraît en 1872. Les deux auteurs se disputeront longtemps la paternité de leur découverte. Desbarolles n’abandonna pas l’idée de hisser la graphologie au rang de vraie science divinatoire au même titre que le magnétisme, l’hypnotisme ou l’envoûtement. Michon, quant à lui, n’aura de cesse d’exorciser les reliquats occultes de son objet d’étude. Il défend toutefois l’idée selon laquelle l’écriture implique la rencontre privilégiée de la pensée et de la réalité matérielle, c’est-à-dire de l’âme et du corps.
En 1875, Michon réaffirme son indépendance intellectuelle vis-à-vis de Desbarolles en publiant son Système de graphologie puis Méthode pratique de la graphologie, l’art de connaître les hommes d’après leur écriture (1878). La même année, Michon crée la Société de graphologie qui existe encore aujourd’hui sous le nom de Société française de graphologie (SFDG). Celle-ci assure la publication régulière d’une revue.
Il meurt le 8 mai 1881
retrouvez également l’ image d’hier et d’aujourd’hui ci-dessous :
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