La commune de Saint-Angel située en Corrèze est composé de 709 habitants en 2013 dont voici un petit descriptif de la commune
Situation par rapport au département de la Corrèze :
Le blason de la commune :
Histoire de la commune :
Nul saint-angelois ne saurait imaginer sa commune sans cet imposant monument de granit perché sur le promontoire du « Fort ». Sa silhouette austère et massive fait partie du cadre et du quotidien des habitants anciens et nouveaux, et de la mémoire de ceux qui en sont partis en raison des obligations ou des hasards de la vie, qu’ils soient croyants ou incroyants, qu’ils s’intéressent ou pas au patrimoine…C’est un des plus prestigieux monuments limousins, d’ailleurs classé depuis 1840.
L‘église montre des genres architecturaux d’époques distinctes, mêlant Art roman, gothique et gothique flamboyant. Elle fût jadis très différente de ce que nous en voyons aujourd’hui, car notamment dotée d’une enceinte fortifiée qui a disparue, elle même jalonnée de bâtiments divers dont il ne reste rien de nos jours, comme en témoigne l’esquisse du XIII ème siècle ci dessous.
Le bourg de Saint-Angel (alt. 650 rn) s’est jadis développé à quelque distance (500 m à l’ouest) de l’ancienne route reliant Tulle à Ussel, à proximité d’une butte de roche dure (gneiss à deux micas, alt. 66o m) située en bordure de plateau et au pied de laquelle confluent vers l’est la Triouzoune et un ruisseau (dit de Guéride). Ce lieu est situé entre les lieux dits Espinet et Le Bouchaud, à proximité du lieu dit Le Mas. Le village s’appelait St Fréjoux le Mineur. La butte naturelle sur laquelle se trouve notre église a naguère été «reprofilée» et fortifiée. Sur sa plateforme sominitale elle ne porte plus aujourd’hui que l’église du gros prieuré monastique qui s’y est installé dès avant l’an mil et qui a dû, durant des siècles, partager ce modeste espace d’à peine un hectare avec un château seigneurial (totalement détruit). Les anciens occupants du lieu, moines et seigneurs, avaient aménagé au pied de la butte, à l’emplacement dit du Moulin, deux étangs : un sur chacun des deux ruisseaux ils servaient de viviers à poissons et faisaient tourner des moulins. Les vestiges de ces installations sont encore lisibles dans le paysage. Quant à la bourgade née de ce pôle d’attraction monastique, elle s’étirait vers l’ouest, depuis la butte, le long du chemin reliant celle-ci à l’ancienne grand route. Elle avait sa propre église paroissiale, aujourd’hui disparue. À une date incertaine, entre 768 et 799 selon la tradition, le comte de Limoges Roger et sa femme Eufrasie fondent l’abbaye de Charroux, au diocèse de Poitiers (Vienne).
Parmi les biens donnés pour assurer l’avenir de la nouvelle fondation figurent, en Bas-Limousin, l’église de Collonges et « le château de Saint-Angel, avec le monastère et toutes les églises qui en dépendent ». Il existait certainement à Saint-Angel à la fin du haut Moyen Age une communauté monastique ; on ignore tout de sa fondation et de ses dépendances. Saint-Angel n’a donc jamais été une « abbaye », comme on l’écrit trop souvent encore, mais un prieuré, dépendant d’une abbaye, celle de Charroux. Il s’agit d’un prieuré régulier conventuel, ou claustral, dirigé par un prieur, nommé par l’abbé de Charroux, qui exerce son autorité sur les moines placés sous sa direction.
( source : http://www.saint-angel.fr/)
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